Réflexions …
L'acte de se débarrasser de quelque chose que l'on n'a pas mis spontanément à la poubelle n'a rien d'anodin car il nous renvoie à divers aspects et fonctionnements de notre personnalité. Il peut aller jusqu'à réactiver ce que nous appelons un "trauma d'abandon ou de manque".
Le doute
"Je suis, donc je doute". Face à l'anticipation d'un futur, nous sommes le plus souvent animés d'un sentiment plus ou moins fort d'insécurité et donc de doute. "Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras", "Ne pas quitter la proie pour l'ombre", "On sait ce qu'on a, pas ce qu'on aura", etc … Ce sentiment est légitime puisque par essence, l'avenir nous est inconnu et l'inconnu "fait peur". Dans le cadre de cette expérience, peut-être avez-vous douté sur le choix d'un objet en vous demandant si finalement il ne pourrait pas vous servir plus tard, si vous n'auriez pas de regret.
Les sentiments
Nos sentiments participent également à l'acte de "se débarrasser" d'une chose. Si cette dernière est porteuse de souvenir - lien à un autre "moi" (de l'enfance p.ex), lien à un être cher, lien d'appartenance à un groupe (famille, amis, club, …) - la séparation peut être difficile, douloureuse voir impossible. Il est bon alors de s'interroger sur la portée de ce lien: est-il essentiel ou devenu "encombrant" ?
Les injonctions
Nous ne nous autorisons pas à nous débarrasser de certaines choses parce qu'il nous a été inculqué que "cela ne se faisait pas" ou que cela nous a été purement et simplement interdit. On ne jette pas quelque chose qui est encore en bon état ou que l'on pourrait réparer, ou qui a coûté autant, ou qui appartenait à …, qui est dans notre famille depuis …, etc …
Ces interdictions nous viennent de nos parents pour la plupart, mais également de personnes qui ont (ont eu) une certaine autorité à notre égard. Transgresser ces interdits-là demandent toujours une remise en question.
La raison
Quand la raison prend le dessus, le geste de se débarrasser de quelque chose est souvent plus facile. Nous passons en revue les différentes possibilités et nous les évaluons sur des critères dépourvus d'affects. Utile ou inutile ? En état de marche ou cassé/en panne (+ estimation le prix de la réparation !) ? J'aime ou je n'aime pas/plus ? Cela pourra faire plaisir à quelqu'un d'autre, lui être utile ? Dans cet état d'esprit, la décision est rapide et indolore; si elle ne l'est pas, c'est que d'autres fonctions sont en jeu (voir ci-dessus).
"Je suis, donc je doute". Face à l'anticipation d'un futur, nous sommes le plus souvent animés d'un sentiment plus ou moins fort d'insécurité et donc de doute. "Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras", "Ne pas quitter la proie pour l'ombre", "On sait ce qu'on a, pas ce qu'on aura", etc … Ce sentiment est légitime puisque par essence, l'avenir nous est inconnu et l'inconnu "fait peur". Dans le cadre de cette expérience, peut-être avez-vous douté sur le choix d'un objet en vous demandant si finalement il ne pourrait pas vous servir plus tard, si vous n'auriez pas de regret.
Les sentiments
Nos sentiments participent également à l'acte de "se débarrasser" d'une chose. Si cette dernière est porteuse de souvenir - lien à un autre "moi" (de l'enfance p.ex), lien à un être cher, lien d'appartenance à un groupe (famille, amis, club, …) - la séparation peut être difficile, douloureuse voir impossible. Il est bon alors de s'interroger sur la portée de ce lien: est-il essentiel ou devenu "encombrant" ?
Les injonctions
Nous ne nous autorisons pas à nous débarrasser de certaines choses parce qu'il nous a été inculqué que "cela ne se faisait pas" ou que cela nous a été purement et simplement interdit. On ne jette pas quelque chose qui est encore en bon état ou que l'on pourrait réparer, ou qui a coûté autant, ou qui appartenait à …, qui est dans notre famille depuis …, etc …
Ces interdictions nous viennent de nos parents pour la plupart, mais également de personnes qui ont (ont eu) une certaine autorité à notre égard. Transgresser ces interdits-là demandent toujours une remise en question.
La raison
Quand la raison prend le dessus, le geste de se débarrasser de quelque chose est souvent plus facile. Nous passons en revue les différentes possibilités et nous les évaluons sur des critères dépourvus d'affects. Utile ou inutile ? En état de marche ou cassé/en panne (+ estimation le prix de la réparation !) ? J'aime ou je n'aime pas/plus ? Cela pourra faire plaisir à quelqu'un d'autre, lui être utile ? Dans cet état d'esprit, la décision est rapide et indolore; si elle ne l'est pas, c'est que d'autres fonctions sont en jeu (voir ci-dessus).
En conclusion
Une expérience apparemment anodine telle que se débarrasser en 15 minutes de 3 objets nous amène à analyser certains comportements: esprit de décision, aptitude au changement, puissance de nos freins, degré de liberté, parmi bien d'autres choses.
A divers niveaux, ces prises de conscience sont nécessaires à tout changement qui par définition consiste à quitter pour (se) renouveler. Il est indispensable de faire de la place pour que quelque chose de neuf puisse advenir. Ouvrir de temps à autre les placards de la maison, de la mémoire, du cœur et y laisser entrer des courants d'air frais … Une bonne résolution pour préparer l'année nouvelle ?
A divers niveaux, ces prises de conscience sont nécessaires à tout changement qui par définition consiste à quitter pour (se) renouveler. Il est indispensable de faire de la place pour que quelque chose de neuf puisse advenir. Ouvrir de temps à autre les placards de la maison, de la mémoire, du cœur et y laisser entrer des courants d'air frais … Une bonne résolution pour préparer l'année nouvelle ?